Ma voix comme mot de passe
Si la biométrie est encore perçue comme un outil de haute technologie qui sert surtout à des enjeux de sécurité nationale, cela ne l’empêche pas de progresser dans des usages plus courants.
Ainsi au Canada, Bell permet à ses consommateurs de s’identifier à l’aide de leur empreinte vocale. Plus de 300 000 clients ont enregistré la phrase «Chez Bell, ma voix est mon mot de passe». Ainsi, au lieu d’avoir à entrer un mot de passe ou à donner des renseignements personnels à un employé pour s’identifier, l’authentification se fait en répétant cette même phrase, après avoir entré son numéro de téléphone. Jacques Bouchard, porte-parole de Bell, explique que la biométrie permet ainsi au client de gagner du temps en plus de garantir une meilleure protection contre les fraudes ou les vols d’identité.
A son tour, TD Waterhouse a lancé le système de reconnaissance vocale pour ses services de courtage. Le service sera disponible au Québec à l’automne, mais en anglais seulement. Le système est semblable à celui de Bell, mais les clients doivent aussi énoncer une date secrète après avoir donné leur numéro de téléphone et dit la phrase-type.
Christopher Wicks, vice-président des services aux investisseurs, explique que ce système sera peut être propagé aux autres services de la banque, après analyse des résultats. D’ailleurs, la notion de rapidité d’accès est moins essentielle pour les informations bancaires que pour le courtage … , et les consommateurs seraient peut-être aussi plus frileux lorsqu’il s’agit de modifier les façons d’accéder à leur compte en banque.
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