Dialonics et le langage naturel

Dialonics a imaginé un logiciel d’intelligence artificielle capable de dialoguer et de répondre aux commandes d’un utilisateur, quelle que soit sa langue.

Un site immobilier permet ainsi de chercher un bien

Vous cherchez une maison quatre pièces, bord de mer, avec jardin. Sur le site de l’agence immobilière, équipé du nouveau logiciel Nabu Talk de Dialonics, riende plus simple. «Votre budget est de 600.000€? Nabu Talk estassez intelligentpour ne pasbloquer à 600.000 € et vous proposer aussi la maison à 605.000 €», illustre Nicolas Renard, directeur marketing. «Si vous le questionnez surlemontant de la taxe foncière, et enchaînez illico avec laquestion ?et d’habitation??, il sait faire le lien avec la question précédente sur la taxe etdonc, vous répondre sur le montant de la taxe d’habitation.»

Un vrai dialogue avec la machine

Nabu Talk est un véritable cerveau artificiel. Couplé avec d’autres technologies (reconnaissance et synthèse vocales), il apporte aux machines – commandes sur le web, serveurs vocaux, bornes interactives dans les gares et les musées, robots domestiques, ordinateurs de bord des voituresetc.-) une capacité de raisonnement qui va révolutionner nos pratiques. «Qu’il tape sur son clavier ou qu’il parle en langage naturel, l’utilisateur dialogue avec un personnage virtuel comme il le ferait avec un interlocuteur humain», explique Franck Panaget, P-DG de Dialonics. Cela change bien des choses, notamment dans le domaine des jeux vidéos où jusqu’ici, il fallait le plus souvent suspendre le jeu pour dialoguer avec d’autres joueurs en ligne, et s’en tenir à des commandes ultrasimples du type «lance» ou «tire».

Un outil pour tous les petits gestes quotidiens

Née le 7mai dernier, Dialonics est pour le moment hébergée par France-Télécom R & D dont elle est essaimée. Ses cinq dirigeants sont tous passés par France-Télécom. Deux d’entre-eux, le P-DG Franck Panaget et le directeur des opérations, Sylvain Camus, sont diplômés de l’Enssat. «Les applications de Nabu Talk sont très concrètes. Demain, on peut imaginer une interface vocale qui permette à la fois de réguler sa chaudière, baisser ses stores, déclencher l’enregistrement du programme TV de son choix… à la place des multiples télécommandes qui peuplent notre univers», indiquent Thierry Martinez, directeur technique et Vincent Louis, directeur R & D. Si les ambitions affichées restent modestes pour le premier exercice (160.000 € de chiffre d’affaires espéré), Dialonics entend croître pour atteindre assez vite les 500.000 € et recruter sous cinqans une trentaine de collaborateurs.

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